Des efforts ont été déployés pour le droit des malentendants, dont l’interprétation en langue des signes du journal télévisé sur la chaîne nationale, mais des améliorations s’imposent.
« L’interprétation se fait sur un très petit écran, au point que les malentendants ont dû mal à capter les gestes de l’interprète. Il faudrait au moins agrandir cet espace », avance le porte-parole de l’association. D’un autre côté, les candidats devraient tenir compte de l’importance de l’interprétariat en langue des signes pour les malentendants, tout comme la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La loi électorale semble bancale à ce sujet, à remédier pour les prochaines campagnes selon les acteurs. Ces derniers ont participé à un atelier de consultation sur la stratégie de plaidoyer pour une meilleure protection sociale des personnes en situation de handicap (PSH), hier à Antsahavola. L’objectif étant de renforcer l’inclusion des PSH dans les programmes de filets sociaux de sécurité, financés par l’Etat.
P.R.